On entend de plus en plus parler des extraordinaires pouvoirs de la méditation et pour autant ils font l’objet de nombreux discours contradictoires. À mon avis, les neurosciences auront eu raison des sceptiques qui doutaient des bienfaits de la méditation. Les récentes publications d’études scientifiques tendent à démontrer une corrélation entre l’activité cérébrale et l’état de santé des méditants.
Dans le domaine du développement personnel cohabitent deux grands courants de pensée. L’un qui assimile la pratique de la méditation à un profond état de relaxation, dont le but serait de gagner en productivité et en gestion de ses émotions. Fabrice Midal, auteur de Foutez-vous la paix, va jusqu’à nous mettre en garde sur d’éventuelles dérives et détournements des fondements mêmes de la méditation, parfois récupérée comme ‘outil de propagande’. L’autre courant qui tend à rapprocher la pratique méditative de la vie quotidienne, prône une acceptation de qui nous sommes, dans ce que nous avons d’humanité. Il privilégie la connexion à notre intériorité sans pour autant renier nos souffrances.
Me concernant, j’ai réellement découvert la méditation à travers ma pratique du ‘Yoga de l’Énergie’ (courant du Hatha Yoga) enseignée par Anne Roy de Pianelli, professeure certifiée EFYSO. Anne avait ceci de particulier qu’elle ne parlait pas de ‘Méditation’ mais d’’Assise silencieuse’, et elle avait tellement raison ! En posant le cadre ainsi, elle ramenait l’acte de méditer à une action simple à portée de tous : se poser et respecter un silence – la base de la méditation. Nous étions invités à observer des temps de respirations guidées mais le soir venu, chez moi, je m’asseyais sur mon tapis derrière la baie vitrée face aux toits et au ciel, et je me ‘foutais la paix’… Une fois ma posture contrôlée, je ne faisais rien, je laissais simplement défiler le flot incessant de mes pensées, il m’arrivait parfois de me connecter à une émotion plus vive, je l’invitais alors à se manifester plus intensément afin de mieux la ressentir dans mon corps.
Je n’ai jamais eu recours à des applications, car j’aimais écouter le silence, et surtout ne rien faire. Parfois encore il m’arrive de trouver le temps long, ou de me trouver des excuses pour ne pas pratiquer car j’avoue avoir le sentiment de perdre du temps pendant que je médite. Cela dit, avec le temps, le simple fait de prendre l’assise me procure une joie. Je n’en reviens toujours pas. La sensation de calme en moi est liée à mon impression que le temps est suspendu. Tout s’arrête en moi et pourtant je suis en vie ! C’est comme une porte qui s’ouvrirait sur une dimension invisible où l’on prend conscience de l’infinitude de l’espace-temps. C’est comme s’il n’y avait plus de limites, et franchement j’adore ressentir ce mouvement de vie en moi. Méditer ou prendre l’assise silencieuse (peu importe la définition, tant il est difficile de nommer l’impensable) : voilà de véritables clefs pour vivifier notre élan créatif.
En cela mon approche personnelle de la méditation se rapproche davantage du second courant de pensée. Quel choc pour moi quand j’entends Fabrice Midal parler de la sienne : « La méditation est un espace de rencontre ouvert dans lequel je m’autorise à ressentir ce que je sens, à rentrer en rapport avec ce que je vis, et paradoxalement, le fait de m’autoriser à ressentir cela, y compris si ce que je sens n’est pas du bien-être, a un impact profond sur ma propre vie. Ce n’est pas si différent de ce que l’on vit dans notre quotidien, sauf que dans le cadre de la méditation on se donne un rendez-vous avec soi-même, comme si on entrait dans un laboratoire dans lequel on examinerait précisément nos expériences. Méditer n’est pas se relaxer, il n’est pas question de passer un bon moment. Méditer est difficile mais contrairement à la relaxation, la pratique de la méditation nous transforme en profondeur et change notre existence sur le long terme. »
C’est précisément cet intime, ce rapport à soi, par cette invitation à retrouver son authenticité, que je contacte lorsque je peins et c’est bien cet état d’esprit que je transmets dans mes ateliers.
En stage de Védic Art, nous ne pratiquons pas la méditation ; en revanche, le processus créatif élaboré par Curt Källman à travers les 17 principes de la création transmis par le yogi Maharishi, nous invite à plonger en nous-mêmes. Les exercices nous conduisent au fil des jours à modifier naturellement notre état de conscience pour mieux nous libérer du mental et de nos croyances. C’est en pratiquant que l’on devient pratiquant, alors nous pouvons ressentir, dans l’instant présent, un flux, a flow, qui se libère par notre expression picturale.
La pratique du Védic Art ne nous impose pas l’immobilisme car c’est par notre gestuelle, elle-même activée par notre réappropriation personnelle des moyens plastiques énoncés en tant que principes, que nous entrons en résonnance avec notre expression artistique. Comme en méditation, nous peignons en silence.
Pour moi, le fait de prendre l’assise silencieuse et le fait de prendre les pinceaux relèvent du même élan vital, l’un et l’autre concourent à l’expansion de notre souffle créateur !
L’orientation de mes choix dans la manière de méditer et/ou de peindre provient de mes convictions personnelles. Je crois aux bienfaits de processus qui agissent non seulement sur le mental mais aussi dans le corps. Je suis persuadée que pour changer en profondeur le rapport à soi-même, aux autres et à l’environnement, il faut privilégier des pratiques qui agissent sur les émotions et cela passe inévitablement par le corps.
Méditer ou peindre sans effort, c’est à la fois poser un cadre, celui du rendez-vous avec soi-même, et renoncer à un résultat. Il émerge toujours quelque chose du non-agir, ne serait-ce que des réponses aux questions. En méditant comme en pratiquant le Védic Art, ces réponses ne restent pas à l’état de compréhension mentale, elles s’inscrivent dans la matière, dans le corps, déjà par l’engagement de la main de celui ou celle qui peint.
En cela la peinture est un fantastique médium d’expression quand elle est pratiquée en dehors de toute injonction de représentativité. Le pinceau est un formidable outil qui permet au sensible de devenir intelligible, il est une extension de soi-même, et de fait, il est un lien à soi et un lien aux autres. L’expression picturale permet à l’imprévisible d’advenir, à l’invisible d’émerger dans la confiance de soi et de la vie. Accueillir le plus grand que soi, ce sont les poètes qui en parlent le mieux, notamment de cet Autre que Soi.
‘FAIRE CONFIANCE’ : c’est l’un des plus beaux cadeaux que tout parent puisse offrir à son enfant. C’est un message d’amour, qui naturellement, contribue à notre élan vital par-delà le temps et les épreuves. Alors que faire si nous n’avons pas eu la chance d’en bénéficier ? Sommes-nous voués à mal grandir ?
Heureusement, le lien parental n’est pas le seul vecteur de confiance dans la construction du petit enfant ; d’autres figures d’attachement peuvent en être les transmetteurs. Par exemple chez les peuples racine, c’est tout le groupe d’adultes qui prend en charge les enfants.
La Nature, également, en tant qu’entité, peut exercer ce rôle et renforcer le sentiment de sécurité affective et donc nourrir la confiance en soi.
Si j’ai choisi d’accompagner des tout-petits par la pédagogie par la nature (PPN) c’est bien parce que …
‘SE FAIRE CONFIANCE’, c’est un travail sur soi qui évolue avec le temps. Quasiment une quête de tous les jours, qui peut prendre l’allure d’une requête presque dogmatique, voire stressante : ‘Fais-toi confiance !’
Les mots ‘confiance’ et ‘assurance’ partagent la même étymologie, ce qui nous éclaire sur le graal de cette quête de soi-même : se mettre en sécurité ! En somme, ‘avoir l’esprit tranquille’.
Un stage est une opportunité pour ceux et celles qui n’ont ni le temps ni l’envie de participer à des ateliers réguliers et qui néanmoins sont en recherche de mieux-être et/ou de l’acquisition d’un savoir-faire. Les bénéfices à suivre un stage sont multiples, bien souvent ils vont au-delà des attentes de départ. Il s’agit d’une histoire de confiance, envers soi-même et envers l’autre. Une chose est sûre, il y a toujours plus à gagner qu’à perdre.
Alléger son quotidien, entretenir un état d’esprit ‘positif’ ou encore diminuer sa charge mentale, en somme vivre dans son flow, toutes ces aspirations requièrent d’investir un peu de discipline. Quand on ne sait pas par où ni par quoi commencer, il est bon d’être accompagné par une personne de confiance avec laquelle on partage les mêmes valeurs. Je dirais même que c’est primordial.
Une raison supplémentaire de participer à un stage est de gagner en autonomie, car nous disposons tous d’une connaissance intérieure, regardons les enfants ! Rentrer en stage, c’est aller chercher les clefs ouvrant les portes de la créativité.
Un stage de Védic Art commence par une histoire de confiance ; au fil du processus créatif, il nous réconcilie avec notre être profond à travers l’émergence d’images. C’est une fête en soi.
Un stage de Védic Art pourrait être une version inédite d’un festival ayant pour thématique ‘le cycle du vivant’.
En réponse à votre engagement, je m’engage à vous transmettre une palette d’outils pour vous aider à reprendre la main sur votre créativité, pour faire de votre quotidien un ART DE VIVRE !
Pas de spams, juste les actualités de mon blog !
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